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 L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ]

Naël R. Karlson

Naël R. Karlson

Messages : 27
Date d'inscription : 29/08/2014

L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ] Empty
MessageSujet: L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ]   L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ] EmptySam 6 Sep - 22:18


Naël avait flâné en ville toute la journée, appréciant la liberté qu'il venait de s'octroyer en quittant le petit groupe d'individus qui l'avaient vu naître. Il savait qu'ils le chercheraient et tenteraient de le ramener à la raison aussi, il s'était éloigné autant que possible de l'entrepôt dans lequel ils se cachaient du reste de la population.

Durant les premières heures de son escapade, il ne s'était soucié de rien. Il était entré dans toutes les boutiques devant lesquelles il était passé, avait suivi de parfaits inconnus pour les observer, s'était amusé à construire un château de sable en s'inspirant de la réalisation d'un enfant et s'était même vu proposer une curieuse cigarette particulièrement odorante par un groupe de jeunes à l'allure étrange, cigarette que son cerveau d'ordinateur ambulant avait identifié comme quelque chose d'illégal.

Lorsque la nuit avait commencé à tomber, il avait pris conscience qu'il faudrait qu'il se trouve un abri pour échapper aux patrouilleurs qui s'assuraient que tout le monde respectait le couvre feu et, puisqu'il n'avait absolument rien planifié, cela l'avait mis dans une situation quelque peu embarrassante. Les choses s'étaient encore corsées lorsqu'une forte pluie s'était mise à tomber et qu'un orage avait pointé le bout de son nez.

Il avait toujours eu peur de la foudre, une peur irrationnelle mais profonde si bien qu'il s'était retranché sans plus attendre dans le premier bâtiment qu'il avait pu trouver, sans prendre le temps de se demander s'il y serait réellement protégé de l'armée ou pas. Malgré sa grande taille, il avait trouvé le moyen de se glisser sous une vieille table à demi vermoulue avant d'oser jeter un œil aux alentours. Apparemment, il se trouvait dans une chapelle désaffectée. Il avait neutralisé son bracelet grâce à ses capacités mais rien ne lui assurait qu'il ne serait pas surpris malgré tout.

Voici comment il s'était retrouvé dans une sorte d'impasse : très mal caché et donc vulnérable, mais incapable de se résoudre à affronter l'orage qui grondait au dehors...

Crystal A. Blake

Crystal A. Blake

Messages : 177
Date d'inscription : 01/09/2014

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MessageSujet: Re: L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ]   L'insouciance est l'art de se balancer dans la vie comme sur une escarpolette, sans s'inquiéter du moment où la corde cassera [ PV Crystal ] EmptyDim 5 Oct - 1:16

Ce soir, j'avais fini l'école plus tôt, et à vrai dire, j'avais hâte que la semaine se termine.
Déjà un mois que nous avions repris le chemin de l'école.
Et déjà, je rêvais de la liberté qu'offrais les vacances d'automne.
Comme souvent papa finirait tard, et je n'avais pas envie d'aller à la bibliothèque ce soir.
Je décidais donc de prendre le large, enfin non plutôt l'horizon.
Un peu d'envie de perdu, d'éloigné,d'isolé.
Westchester, était un coin un peu hors du temps à l'ouest de Metropolis.
J'y aimais son côté campagne, son aspect ignoré du présent et de tout son passé, laissé là tel quel, aux intempéries et aux souvenirs de ses anciens habitants.
Il y avait un charme dans ces paysages.
Papa n'aimait pas trop que j'y traîne non plus.
L'on y trouvait le Centre de Deidre et bien qu'il ne m'ai jamais vraiment dit ce à quoi servait cette institution, il m'a chaudement recommandé de ne pas m'en approcher.
Et en fille sage et pas très téméraire, je l'avais écouté.
Mais un petit saut à la campagne ne serait pas du luxe.
J'aurais aussi pu rentrer à la maison, épuisée de ma semaine, je me sentais plutôt fatiguée.
Mais j'avais besoin de me vider la tête, et un petit tour à la campagne, me détendrai.
Je me promettais à moi-même de ne pas rentrer trop tard et le ciel n'augurait rien d'autre qu'un bel orage.
Bref, un bond vers le vieux Metropolis et je rentrais.
Je venais de fermer les yeux, pour retrouver dans mes souvenirs, la vieille devanture de l'épicerie fermée de la vieille ville.
J'adorais traîner là quand j'étais petite, cette ville ressemblait à un décor. Mais j'ai toujours trouvé les rares personnes que l'on pouvait croiser un peu étrange. J'espérais que papa ne me trouve pas ici, et je n'y traînais pas longtemps. Aujourd'hui, j'étais adulte, je craignais un peu moins les réprimandes de mon père, mais je trouvais le coin toujours un peu bizarre.
Je me suis concentrée et une fraction de seconde, je pensais me trouver face à la vieille boutique.
Mais le voyage m'avait paru plus long. J'avais dépassé la fraction de seconde. Et je connaissais hélas ce ressenti. Ça n'arrivait pas souvent, mais arrivée au milieu de nul part, j'ai compris que je venais de faire une belle bourde.
Quand je manque d'énergie, mes téléportations ont tendance à rater. Ça ne m'arrive pas souvent, mais la sensation est désagréable et bien souvent, je ne fini pas au bon endroit, et plus je ressaie de revenir à mon point de départ, plus je m'en éloigne et plus je fini dans des endroits totalement inconnus.
J'avais appris à ne plus paniquer. Mais l'orage qui commençait à gronder au lieu me rendit nerveuse. Il fallait rapidement que je me repère. il faudrait que j'appelle Demos, qu'il vienne me chercher. Mais pour ça, il faudrait que je sache moi-même où je suis pour le lui indiquer.
Au milieu d'un chemin, je fis un trois cent soixante sur moi-même pour analyser le lieu.
Je supposais que nous étions à Westchester vu le contexte. M'enfin l'ouest de la ville comme le reste de la carte, à de grandes zones vastes et étendues. Autant dire que je peux être à l'entrée de la vieille ville, comme au fin fond de la campagne.
Le chemin se prolonge loin d'un côté comme de l'autre, et rien dans mon champ de vision qui ne puisse m'aider à me repérer.
Je déglutis, je faisais un peu moins la fiérote. Oui je me sentais plutôt fière de mon don. Et je me toisais intérieurement me disant que je n'aurais pas du en abuser..
Je soufflais quand une goutte vint me sortir de ma réflexion.
Mince, pas la pluie. Je regardais devant moi, la seule solution, ce chemin qui ne finissait pas.
Il fallait que je prenne mes jambes, mon courage et que j'avance un peu pour me repérer, tout ça avant la nuit et l'orage.
Pff, je me blâmais intérieurement.. Grosse maligne..
J'ai marché un moment, la nuit se pointait doucement, et la pluie aussi, histoire de rendre les choses sympathiques, quand j'ai vu à cinq cent mètres, une sorte de ruine.
Un abri, pour l'orage, ça ne serait pas du luxe. Je me sentais de moins en moins rassurée. J'espérais que papa n'était pas rentré. Je le prévenais toujours quand je ne rentrais pas.
La chance fit qu'avec l'orage, je n'avais plus de réseau pour le joindre. Et je pensais déjà à la grondée que j'allais subir. Méritée certes, mais à dix-huit ans, je craignais toujours quand mon père se fâchait.
Il ne se fâchait jamais pour rien, pas contre moi en tout cas.

J'approchais de la vieille bâtisse, j'y pénétrai quand le déluge s'abattit de plus belle.
J'avais un peu peur, l'ambiance qui m'angoissait.
Il fallait que j'attende que l'orage passe, que je recouvre le réseau et que j'appelle mon père pour qu'il fasse en sorte de me retrouver...
Je redoutais la fin de l'orage.
La bâtiment se trouvait être une vieille chapelle. J'essayais de voir si j'arrivais à la situer. Mais ça ne me disait rien.
Foutue mémoire, foutue fatigue.
Je ne voulais pas m'enfoncer plus dans la structure en ruine. Il fallait que je m'installe en attendant que l'orage passe.
Je m'installa sur un bout de mur effondré au sol.
Pas très confortable, mais j'étais mieux que debout.
La nuit se faisait de plus en plus noir, et le peu de lumière qui filtrait de l'extérieur était celle d'un lampadaire.
Il serait mon seul repère. Autant compter sur lui pour ne pas avoir peur.
La pluie battait dehors, et pour me détendre, je claquais des doigts. Le bruit résonnait dans la vieille chapelle.
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